Honorer nos saisons intérieures, c’est accepter de vivre avec le rythme du vivant, d’écouter la respiration du monde qui nous traverse.
Lorsque nous cessons de lutter contre ces mouvements, nous retrouvons une forme de paix. Nous revenons à une écoute plus fine : celle du corps, du cœur, de l’âme.
À la ferme, cette écoute est quotidienne. Je vois les plantes naître, croître, se replier, disparaître, renaître. Et chaque fois, je me rappelle que nous sommes faits du même cycle. Ce que la terre vit, nous le vivons aussi.
Nos hivers intérieurs, nos printemps d’élan, nos étés d’abondance, nos automnes de dépouillement.
Depuis toujours, le ciel accompagne nos gestes de terre. Il guide les semences, inspire les récoltes, éclaire les passages.
L’astrologie, telle que je la vis, n’est pas une science de prédiction, mais un art d’écoute. Elle offre un langage symbolique pour comprendre les cycles qui nous traversent : nos forces, nos élans, nos zones d’ombre, nos renaissances.
Observer sa carte du ciel, c’est comme contempler un jardin intérieur. Chaque planète y représente une graine, chaque signe une qualité de sol, chaque aspect une interaction vivante entre ces éléments.
C’est une carte du vivant, unique à chacun, qui nous aide à reconnaître notre propre rythme, à comprendre ce qui s’ouvre, ce qui demande soin, ce qui est prêt à être libéré.
Travailler la terre m’a appris la lenteur, la constance et la gratitude. Observer le ciel m’a appris le langage invisible des cycles et des archétypes. Entre ces deux espaces, j’ai trouvé ma voie : celle d’un dialogue entre la matière et le sens, entre ce que l’on fait pousser et ce que l’on fait grandir en soi.
C’est dans cet esprit que je propose aujourd’hui des lectures de cartes du ciel. Ce sont des espaces de rencontre, de douceur et de clarté. On y explore les mouvements intérieurs, on y met des mots sur ce qui cherche à s’exprimer, et on y découvre comment accompagner ces cycles avec plus de conscience.
Ces lectures ne visent pas à dire ce qui arrivera, mais à éclairer ce qui est déjà là, parfois à demi-conscient, en attente d’être vu. Elles invitent à se reconnecter à sa propre nature — à cette intelligence du vivant qui agit aussi bien dans le corps que dans les étoiles.
Les lectures se déroulent en ligne ou à la ferme, dans une atmosphère intime et bienveillante.
C’est un moment pour ralentir, écouter, comprendre, et honorer ce qui vous anime.
À cette période de l’année, alors que l’automne nous invite à ralentir, à déposer ce qui n’a plus lieu d’être, ces rencontres deviennent une façon d’honorer sa propre transition, de se préparer à l’hiver avec clarté et douceur.
👉 Réserver une lecture du ciel
Je recommande toujours un bref échange préalable, afin de clarifier vos attentes et de vous orienter vers la formule la plus juste pour vous.
Accueillir ses saisons
À Sécheurs Cueilleurs, tout part de là : le lien entre la terre et le ciel, entre les cycles du vivant et ceux de l’âme.
Nos fleurs, nos tisanes, nos ateliers, nos lectures du ciel — tout naît du même désir : réapprendre à vivre au rythme du vivant.
Honorer ses saisons, c’est reconnaître que la beauté se trouve autant dans la floraison que dans le silence, dans l’élan que dans la pause, dans le visible que dans l’invisible.
— Pauline